Pep Sans Frontières se joint à la campagne mondiale « support , don’t punish »
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En participant à  la campagne «  support , don’t  punish » mercredi  dernier  à douala , l’association  Pep Sans Frontière , opte  pour  l’assistance  à l’endroit  de  personnes  responsables d’infraction , sous l’emprise de stupéfiants.

Au  Cameroun  , cela  n’est un  secret  pour  personne : la plupart  des  délinquants  et  brigands  agit  sous l’emprise  de stupéfiants. Une fois  interpelés, plusieurs  d’entre eux  après   avoirs purgés les peines  privatives de liberté, retombent  immédiatement dans la  consommation  de ses substances  nocives. partant  de ce constat, l’association Pep Sans Frontières, à lancé  mercredi  dernier à Douala, la campagne «  support,don’t punish ». «  au Cameroun  lorsqu’on  vous interpelle  avec la drogue, on vous juge , on vous condamne , et on vous jette en prison. Nous  souhaitons  que cela  change. du moins  ,que l’état  améliore , en mettant  à côté  de la loi , un programme  d’accompagnement pour  prendre en charge ceux-là  qui sont  dépendants de la drogue », propose  le Directeur  exécutif  de l’association.

« Derrière un drogué, il y a une histoire. Derrière un drogué, il y a une cause. Nous souhaitons que le drogué soit reconnu comme un malade, et qu’il soit assisté », ajoute Daniel Van Bisseng. Doit-on pour autant décharge les toxicomanes de leurs infraction ? non, répond Stéphanie Wamba, du réseau international des jeunes leaders francophones (RIJLF). Pour elle, « il faut orienter la loi dans le sens des personnes dépendantes ». Parce que dit-elle, en incarcérant ces derniers, on n’assume pas toujours le suivi psychologique dont ils ont besoins. Elle propose pour cela, une admission de ceux-ci dans des centres spécialisés, mieux adaptés à leur situation.

« Il y a un problème de conception des problématiques sociales. Beaucoup de personnes conçoivent la loi uniquement dans le sens de la punition » , se désole Eric Zogo . « La position actuelle de l’état qui consiste essentiellement à réprimer, n’est pas un solution. certes la loi doit jouer son rôle , mais il faut aussi aider ces jeunes qui ne sont pas seulement des bourreaux, mais aussi des victimes » , explique le sociologue . « Les résultats actuels sont catastrophiques : de plus en plus de jeunes se droguent dans les lycées , dans les rues . cela prouve qu’il faut améliorer les choses », conclut le fonctionnaire en service à la délégation régionale de la santé du Littoral.

« C’est régulièrement un évènement de la vie qui nous amènes à nous droguer », affirme le psychologue Armand Ekwa. pour l’addiction en service à l’hôpital de la garnison militaire de douala , si un dépendant commet une infraction sous l’effet de la drogue , et qu’après sa peine de prison , il demeure dépendant , cela signifie que la prison ne vaut pas la peine . Selon lui, « il y a des personnes (mais elles sont rares) qui ont assez de motivation pour arrêter seule. Mais pour le reste, il faut une prise en charge adoptée ».

Ainsi, « le premier pas dans la prise en charge, c’est que la personne reconnaisse qu’elle à un problème ». « Il faut amener la personne prendre conscience q ‘elle a un problème avec la drogue, l’alcool, la cigarette », ajoute le clinicien. Mais, dans le pays ou les conditions de détention se détériore au fil du temps, difficile de dire si une telle initiative pourra être mise en application par l’Etat, avant un bon bout de temps.

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